Les rues de cette commune industrielle de Kinshasa sont remplies de femmes et enfants tenant leurs bidons, sceaux et bassins à la recherche de l’eau en pleine capitale où il y a plus d’une dizaines de cours d’eaux.
Pour certains fonctionnaires, ils vont s’absenter à leur service à cause de la privation de l’eau, et d’autres part les élèves vont à l’école sans se laver.
«Nous partons à l’école sans se laver mais on a pas le choix car je ne peux pas manquer les examens de français oral » souligne un finaliste des humanités qui a gardé l’anonymat.
Clarisse Nyemba, une habitante de kingabwa demande quant à elle l’implication des autorités pour résoudre cette question vitale d’eau.
«Nous demandons à l’état congolais et aux autorités compétentes de nous venir en aide pour palier à cette crise d’eau, car cela fait pratiquement une semaine que je me réveille très tôt pour aller chercher de l’eau.» A-t-elle demandé.
“L’eau c’est la vie” dit-on, mais la population de cette contrée de Kinshasa ne vit pas suite au manque d’eau à leurs pompes.
Didier Ilunga