L’appel de la société civile à une journée ville morte dans la ville de Beni (Nord-Kivu) afin de décrier la montée en puissance de l’insécurité dans la partie Est de la RDC, se poursuit.
Le deuxième jour de cette journée s’observe également ce mardi 16 mai dans cette ville, théâtre de l’insécurité. Les activités restent toujours paralysées et les forces de l’ordre sont déployées dans certains coins chauds de la ville.
Toutefois, au centre-ville, une reprise timide des mouvements de voitures et motos a été remarquée ce mardi matin, mais les commerces, les banques et les écoles et autres sont toujours fermés.
Selon plusieurs sources sur place, les activités commerciales s’effectuent actuellement en catimini pour observer l’évolution de la situation. Ils refusent de reprendre ses activités par crainte de pillages.
Pour rappel, cinq jours de la ville morte ont été décrétés par la coordination urbaine de la société civile pour mettre les autorités congolaises devant leurs responsabilités à la suite de la montée de l’insécurité dans la ville de Beni.
Didier Ilunga