Dans une déclaration conjointe publiée ce vendredi 02 Juin, les ambassades des États-Unis, l’Allemagne, la Belgique, le Canada, l’Espagne, la France, la Grèce, l’Italie, le Japon, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume Uni, la Suède, la Suisse, la République Tchèque, et de la Délégation de l’Union européenne réitèrent leur volonté d’accompagner la République Démocratique du Congo (RDC) et la population congolaise sur la voie des élections compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes en décembre 2023.
Ces ambassades encouragent un processus qui réponde aux aspirations des Congolais et qui inclue notamment toute la diversité de cette nation. De ce fait, ces représentations diplomatiques prennent acte des efforts soutenus que la commission électorale nationale indépendante a consacré pour mettre en oeuvre ce processus.
Ces ambassades évoquent que “depuis décembre, le personnel de la CENI a relevé d’immenses défis logistiques et techniques pour inscrire des millions de Congolais sur les listes électorales dans un laps de temps très court, parfois au péril de leur vie.”
Elles disent prendre note des préoccupations soulevées concernant les insuffisances techniques, les incidents de corruption de fonctionnaires et le détournement du matériel électoral, ainsi que des mesures prises par la CENI et les autorités pour y répondre.
Dans cette même déclaration conjointe dont une copie est parvenue à la rédaction à la rédaction de Tshopo infos, les ambassades susmentionnés recommandent vivement à la CENI de s’engager avec un maximum de transparence et de réactivité, en dialogue avec toutes les parties prenantes, afin de renforcer la confiance de la population congolaise dans les résultats de ces efforts.
À ce sujet, ces pays encouragent la tenue de cadres de concertation de la CENI avec la société civile et les partis politiques. Ils prennent note du nettoyage interne du fichier électoral par la CENI et de l’audit qui s’en est suivi. Cependant, les chancelleries occidentales affirment constater les préoccupations dont la mise en œuvre de l’audit n’a pas favorisé la perception par le public d’un contrôle indépendant et transparent, manquant ainsi une occasion importante de renforcer la confiance de toutes les parties prenantes.
D’après cette déclaration conjointe, les ambassadeurs occidentales ont aussi affirmé que la liberté d’expression, de la presse, de réunion, d’association et de mouvement sont des éléments essentiels d’un processus libre équitable et pacifique, tout comme l’État de droit.
Ces Etats réitèrent leurs préoccupations concernant l’usage excessif de la force en réponse aux récentes manifestations, les restrictions imposées à la liberté de mouvement ainsi que les arrestations arbitraires.
Guyvenant Misenge