Les responsables du Festival africain des arts martiaux (FADAM) accusent le Gouvernement congolais de n’avoir pas tenus ses engagements par rapport à cet événement annulé et qui devait être organisé du 17 au 24 juin au Stade des Martyrs à Kinshasa.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 14 juin depuis Paris le président du FADAM Me Dominique Saatenang s’est plaint.
« (…) Or depuis le début de l’organisation et bien que le Président de la RDC ait accordé son haut patronage à l’événement, et que son gouvernement se soit engagé à le soutenir financièrement et logistiquement (engagements qui n’ont pas été tenus), des entraves de toute nature ont été mises en place pour empêcher le bon déroulement de l’événement », écrit-il.
En plus, fait savoir le président du FADAM, « le sport n’a à connaitre ni des querelles politiques ni des comportements malhonnêtes et des propos diffamatoires tels que ceux auxquels se sont heurtés les organisateurs depuis plusieurs mois ».
Le FADAM explique que « le choix de la RDC pour l’organisation de l’édition 2023 correspondait à celui d’un pays d’Afrique à la démographie importante et à la pratique des arts martiaux répandue ».
Et d’ajouter :
« Ce choix ne pouvait que valoriser la RDC et les richesses de sa culture aux yeux du monde sportif et bien au-delà ».
Bien que cette décision soit très dommageable pour le FADAM, rapporte le communiqué, « le Comité d’organisation et son président Me Dominique Saatanang ont décidé d’annuler l’événement qui devait se dérouler du 17 au 24 juin à Kinshasa ».
Expert Kiaya