Le discours du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi tenu le week-end dernier à Mbujimayi dans la province du Kasaï en rapport avec les arrestations de certains opposants, continue à préoccuper les classes sociopolitique congolaise.
Ces propos n’ont pas laissé indifférent l’activiste des droits humains, Jean Claude Katende qui est revenu sur ce discours du Chef de l’État. Il a qualifié ces propos comme un «vent de dictature en formation».
« Le discours du Président Tshisekedi à Mbuji Mayi fait sentir un vent de dictature en formation. Si le Président de la République ne peut plus écouter la voix de qui que se soit sauf celle des gens qui voient les choses de la même façon que lui, ça devient grave. La dictature n’a pas d’avenir », a tweeté Jean Claude Katende.
Et d’ajouter :
« Président Tshisekedi a raison de s’attaquer aux individus dont les actes et paroles brisent la cohésion et unité nationales.Mais le Pdt devrait voir aussi de son côté : le fait que l’élection du gouverneur au Lualaba n’ait pas été organisée n’est il pas un acte qui brise la cohésion ? » s’est-il interrogé.
Pour rappel, le président Tshisekedi déclarait-il à Mbujimayi « Je m’attaquerai sans hésitation, sans remords à tout congolais qui mettrait en danger la sécurité et la stabilité de notre pays. Peu importe ce qu’on en dira : violation des droits de l’homme, privation des libertés ». Promettant d’être intransigeant sur cette question. « Je n’ai aucune leçon à recevoir de qui que ce soit », prévenait le chef de l’État.
Guyvenant Misenge