Depuis l’annonce de l’assassinat du porte-parole de l’Ensemble pour la République et l’ex ministre des transports, Chérubin Okende jeudi 13 juillet à Kinshasa, plusieurs personnes continuent toujours à s’interroger sur le pourquoi ? et le comment ? de sa mort tragique.

Pour ne pas laisser les congolais en suspens et se contenter des différentes rumeurs, le Garde du corps de Chérubin Okende, qui s’est rendu à la cour constitutionnelle avec son chef pour déposer un document, a porté éclairage sur cette affaire.

« Lorsque monsieur Chérubin Okende a reçu l’invitation venant de la cour constitutionnelle, il a dit que comme ces hommes m’ont convoqué ce jeudi moi aussi je dois prendre mon temps de lire leur convocation avec mon entourage afin de les répondre le vendredi (…) Monsieur a fait son document sur lequel il a écrit qu’il va se présenter ce vendredi et m’a dit où est-ce que nous allons l’imprimer ? Nous avons tous deux trouvé l’endroit où on a imprimé. Après cette impression, on s’est dirigé vers la cour constitutionnelle, le vieux est resté au parking et il m’a dit d’y aller déposer à l’intérieur », a-t-il expliqué lors de son échange téléphonique avec le journaliste Péter Tiani.

Et de poursuivre :

« Quand je suis monté au niveau de la salle où j’avais déposé le document, je n’ai fait que 10 minutes.Et lorsque je suis sortie pour rejoindre le vieux au parking, je ne l’ai pas trouvé. J’ai demandé aux policiers qui surveillent la cour constitutionnelle où est passé monsieur chérubin Okende ? Ils m’ont répondu que sa voiture vient de sortir. Je l’ai appelé directement au téléphone, son numéro passe mais il ne répondait pas (…) Je me suis dit peut-être qu’il est rentré à la maison puisqu’il m’avait déjà donné l’argent. Je pense qu’au moment où il rentrait à la maison, c’est en ce moment qu’il a été enlevé par ces hommes non identifiés. Mon arme se trouvait même dans cette jeep. Ils ont enlevé le vieux avec sa jeep et ils ont fait tout ce qu’ils ont fait », a-t-il fait savoir avec ton lugubre.

La famille et le parti politique de l’illustre disparu vivent désormais sous le choc après ce meurtre commis par des assassins qui, jusque-là, ne sont pas encore identifiés.

Rédaction