Les policiers placés dans plusieurs groupes mobiles d’interventions dans quelques quartiers de la commune de Kimbanseke notamment : Sakombi 1et Sakombi 2, Kibunda, Mfumunketo, Mikondo et Mokali, constituent de plus en plus un danger pour cette population suite aux comportements inhumains et le manque de la courtoisie policière qui se justifie par des arrestations illicites, tortures, et injures publiques qui vont à l’encontre des articles 28, 29, 30 à son alinéa 1 et 2, et 182 de la constitution congolaise.

Ces derniers temps, la population de ces coins a vu le retour d’une colonisation que ces policiers eux même dirigent. Des arrestations illicites en répétition par les policiers du GMI “Songi Songi” à Mokali, les policiers communément appelé”Udjana” installé à plus de 800 mètres du marché Mukumbi à MoKali arrêtent, torturent, et menacent pendant la nuit plusieurs gens qui regagnent leur maison pendant que ceux du Sou-ciat Matalatala toujours au quartier Mokali, font la même opération en étalant la nudité de certaines femmes par des injures publiques, sous le silence hypocrite des autorités policières du district de Tshangu.

La population a quant, à elle, profité de micro de Tshopoinfos.com pour lancer un message aux autorités compétentes et policières d’intervenir avant qu’un soulèvement se fasse.

« Je suis fatigué, je me sens poignardé moralement, ces policiers font ce qui n’existe pas, lorsque nous sommes menacés par les kuluna ils ne viennent pas, et les arrêtent pas. ils viennent seulement nous traités comme des esclaves, la présence de nos enfants innocents dans des avenues est une insulte pour eux d’où il faut arrêté et torturé sans infraction. Que le ministre de l’intérieur intervienne », a déclaré une femme du quartier Mokali.

L’intervention des autorités compétentes pour interpeller ces vagabonds en tenue policière devient de plus en plus urgente dans ces coins de la capitale avant que le pire arrive.

Joël Ekutshu