Quelques jours après les échauffourées opposant les manifestants, exigeant le départ de la MONUSCO, aux forces de l’ordre congolais ayant ainsi entraîné la mort d’une quarantaine des civils dans la ville de Goma, Chef-lieu de la province du Nord-Kivu mercredi 30 août, le gouvernement congolais annonce une mission spéciale pour suivre de près cette situation et faire éclater la vérité.
« Le Premier ministre est revenu sur les tristes évènements qui ont prévalus à Goma le mercredi dernier. Il a informé le conseil des dispositions qui ont été prises par le gouvernement, notamment l’envoi immédiat d’une mission conduite par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, comprenant en son sein, le vice-premier ministre, ministre de la Défense, le ministre des Droits humains ainsi que le vice-ministre de la Justice pour descendre à Goma et suivre de près tous les processus qui permettront l’éclatement de la vérité », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, lors de la lecture à la télévision nationale, du compte rendu de la 111ème réunion du conseil des ministres.
Le ministre de la communication et médias a ajouté que ce désastre a fait l’objet d’une forte désapprobation et d’une forte condamnation tant « qu’elle est incompatible à la vie en démocratie d’une part, et d’autre part, à la mission constitutionnellement dévolue aux forces armées ».
Tous les congolais attendent impatiemment les sanctions sévères puissent être prises contre les responsables de cette répression brutale et sanglante.
Rédaction