La République Démocratique du Congo a commémoré, ce mardi 16 janvier 2024, le 23e anniversaire de la mort tragique du troisième président de l’histoire de la RDC, Laurent Désiré Kabila, assassiné en 2001 dans son bureau de sa résidence officielle, palais de Marbre à Kinshasa, par l’un de ses gardes du corps.
Sous ordre de la puissance non encore identifiée, Laurent Désiré Kabila a été tué par Rashidi Kasereka, un de ses gardes qui, lui aussi, a été exécuté quelques minutes après ce meurtre. Mais la question sur cet événement tragique reste jusqu’à présent flou malgré l’arrestation en 2001 de quelques gardiens républicains, soupçonnés d’avoir participé à cet assassinat.
Qui sont les principaux auteurs de ce régicide ?
Parmi les accusés qui ont été incarcérés dans la prison de Makala, il y a un homme qui a montré à l’opinion nationale et internationale qu’il connaissait très bien les auteurs et commanditaire de ce meurtre. Il s’agit de Georges Mirindi qui avait réussi à s’évader de la prison après 5 ans de détention.
Alors qu’il a trouvé refuge en Suède après son évasion, le chanceux gardien de Kabila avait fait de fortes révélations en ciblant Joseph Kabila et son entourage.
« Pour venir ici me chercher, tu dois te préparer Hein. C’est au bout du monde. », a d’abord lâché Georges Mirindi en souriant avant de continuer. « Kabila nous cherche. Nous, on n’a rien fait, mais lui a peur de nous. Il a peur de nous parce qu’il sait que nous, on connaît beaucoup de choses sur lui. Il nous a sacrifié pour des choses que lui seul connaît. Mais nous, nous ne connaissons pas. Il a peur de nous parce qu’on peut dévoiler le secret. Le secret que lui seul connait. », a-t-il déclaré.
Ensuite, il a fait savoir que : « après avoir tué Kabila, ils voulaient sacrifier les innocents qui étaient nous. Heureusement que moi j’en suis sorti et je suis libre. », s’est-il réjoui.
Il sied de rappeler qu’en 2021, vingt-deux autres condamnés à mort pour la même affaire ont été libérés. Ils avaient bénéficié de la grâce présidentielle du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
L’auteur du testament «Ne jamais trahi le Congo» a été aussi détesté par les occidentaux suite à sa politique souveraine. Le kadogo qui l’avait tué était même en collaboration avec un diplomate américain, comme l’avaient confirmé les témoins de l’événement.
Felly Luyindadio