Le climat politique dans la capitale congolaise reste tendu. Ce jeudi 18 janvier, les éléments de la police ont été déployés devant l’hôtel de Ville de Kinshasa pour empêcher le désormais ex-gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka d’accéder au bâtiment du gouvernorat de la ville. Cette mesure rigoureuse a été prise juste après l’annulation de ses suffrages pour fraude, violence électorale et bourrage d’urnes lors des législatives de 2023.
À en croire l’Agence Congolaise de Presse (ACP) qui a livré cette information, c’est sous ordre du Vice premier ministre, ministre de l’intérieur, Peter Kazadi que Gentiny Ngobila Mbaka a été intérimairement remplacé par Gérard Mulumba alias “Gecoco” après que son nom ait été figuré sur la liste des candidats députés inciviques sanctionnés par la CENI suite à ces actes illégaux.
Lors d’une réunion avec ses proches collaborateurs et membres de son parti de l’ACP, Ngobila a rassuré : « N’ayez pas peur. Nous continuons de suivre. Le président m’a dit d’aller à la Cour constitutionnelle pour récupérer nos voix. Ils nous ont retiré nos voix délibérément, nous allons les récupérer de la même manière. »
Dans la foulée de cette décision de la Commission Électorale Nationale Indépendante, des manifestations ont été organisées par les partisans de Gentiny Ngobila qui ont protesté contre Denis Kadima.