Le président français Emmanuel Macron compte sur Aya Nakamura pour animer la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques qui se dérouleront à Paris du 26 juillet au 11 août 2024. Le Chef de l’Etat aurait en effet demandé à l‘artiste chanteuse d’interpréter des classiques de la variété française et notamment des titres… d’Edith Piaf.
Cependant, la chanteuse franco-malienne a été la cible de ces derniers jours de l’extrême droite en France, avant de recevoir des soutiens dans le monde de la musique et politique. Dimanche 10 mars, des huées ont surgi à l’évocation de Aya Nakamura lors du premier grand meeting de campagne pour les élections européennes du parti d’extrême droite Reconquête, à Paris.
L’artiste la plus écoutée dans le monde francophone, avec 6 milliards de streams sur Spotify, et qui connait une ascension fulgurante depuis des années, est attaquée par le parti opposant à la gestion de Macron.
Une campagne est lancée le boycotte de même pour son soutien que certains prennent sa défense. il y a un banderole en grande ampleur qui circule sur les réseaux sociaux, qui lui rappelle de ne pas confondre Paris, à Bamako (la capitale du Mali).
De même qu’elle est soutenue du côté politique et musical. L’artiste Dadju a répliqué ” C’est pour ça qu’on est en retard ici. Vous lynchez la grosse artiste du pays avec des arguments de CM1″. Fally Ipupa a également montré son attachement envers Aya “Il y a que des mots, on va pas les laisser faire… Aya d’inquiétude pas, ta musique fait danser le monde entier, c’est ce qu’on retiendra ! “
« Ils prétendent aimer leur pays mais ils veulent exclure la chanteuse la plus écoutée dans le monde depuis Edith Piaf. On ne peut pas être raciste et patriote en France », a frustré le député de la gauche radicale Antoine Léaument.
David Ekutshu