Ils étaient nombreux vendredi 15 Mars devant l’ambassade de la République Démocratique du Congo (RDC) à Paris pour exiger la libération illico presto de leur confrère congolais, Stanis Bujakera Tshiamala. Les Reporters sans frontières et journalistes de Jeune Afrique ont aussi exprimé leur regret quant au plusieurs rejets de la justice congolaise au sujet de la demande de mise en liberté provisoire.
Avec des affiches noires sur lesquelles on a écrit «Free Bujakera», ces professionnels des médias enfoncent le clou sur la relaxe et libération de l’un des journalistes de Jeune Afrique. Selon la directrice éditoriale de RSF, Anne Bocandé, le dossier judiciaire a été fabriqué de toute pièce par la justice.
« Cela a fait 6 mois depuis que Stanis Bujakera a été détenu dans la prison de Makala en République Démocratique du Congo. Nous les Reporters sans frontières et Jeune Afrique, nous appelons ce matin devant l’ambassade de la RDC à Paris à sa relaxe et à sa libération. Les récentes réquisitions du procureur contre Stanis avec un dossier fabriqué de toute pièce est tout simplement inacceptable. Constitue une menace grave pour la liberté de la presse. Si le tribunal prend en compte les réquisitions absurdes du procureur cette condamnation sera tout simplement une lourde peine jamais prononcée en Afrique centrale depuis le début du siècle. », déclare la directrice éditoriale.
Les RSF affirment qu’ils gardent toujours l’espoir quant à la libération de Stanis Bujakera Tshiamala. Ils attendent impatiemment les prochains prononcés du verdict d’ici le 20 Mars.
Accusé de faux en écriture » et « de propagation de faux bruits », dans un article qu’il n’a même pas signé mettant en cause les services de renseignements dans l’assassinat de Chérubin Okende, Stanis Bujakera Tshiamala a été arrêté le 08 septembre 2023.
Felly Luyindadio