Ils sont au total deux sous ciats dont l’un de kibunda et l’autre de koko Malata dans la commune de Kimbanseke à Kinshasa qui portent atteinte à la population vivant dans cette partie de la capitale congolaise. Les policiers de ces Sous commissariats débutent très tôt la patrouille vers 19 heures en violation du règlement intérieur de la Police Nationale Congolaise. Accompagnés des agents appelés communément bureau 2, ces éléments de la police arrêtent tous les jeunes garçons sur leur passage.
Être jeune garçon dans cette partie de la ville de Kinshasa en plein 21 ème siècle est une infraction et pose problème pour ces policiers. Au-delà de leur mission qui est de protéger la population et de leurs biens, ces agents font le contraire de leurs attributions dans le but de se satisfaire à leurs faim.
À en croire l’un des victimes des tracasseries policières : « Si vous rencontrez une fois dans la route ces policiers, même si vous brandissez la pièce d’identité : carte de service, carte d’étudiant, carte d’élève et autres,… Ces derniers ne tiennent même pas compte de ça, pour eux l’objectif est de vous arrêtez et vous amenez au bureau afin de payer l’argent pour satisfaire leurs besoins. Ils confisquent aussi tous les biens possible en votre possession. Pour vous libérer, ils exigent des amandes allant de 100.000fc à 200.000fc. »
Cette population est abandonnée de leur triste sort. Face à cette situation à couteaux tirés, les habitants de coin de la capitale exigent l’implication totale du commandant de la ville de Kinshasa, le général BLAISE KILIMBA LIMBA pour mettre un terme à cette pratique exécrable.
Michel Dries