Complètement délabré, le tronçon compris entre les avenues Kabinda et Kabambare, dans la commune de Kinshasa, est à l’origine de plusieurs difficultés pour les usagers habitués à emprunter cette artère pour se rendre en ville, comme l’a constaté ce dimanche Tshopoinfo.com.
En cette saison sèche, la détérioration croissante de cette grande avenue, notamment au niveau des intersections avec les avenues Kindu et Luvungi, a un impact significatif sur la fluidité du trafic automobile et sur le coût du transport pour les passagers.
«Nous déplorons la hausse du prix du transport sur ce tronçon. L’État a abandonné cette avenue, qui est dans un état de délabrement très avancé. Des trous sont présents partout sur la route, ce qui pousse les automobilistes à augmenter les tarifs», a déclaré Meschack Fortuné Mangala, l’un des habitants de la commune de Kinshasa.
Le trajet Kingasani-Zando, qui se négocie habituellement autour de 1000 FC, est passé à 2500 FC à 3000 FC, soit le triple du prix.
L’opération “zéro trou”, lancée par l’autorité urbaine l’année dernière, semble être un échec, car plusieurs routes de la ville de Kinshasa sont dans un état de délabrement très avancé.
La majorité des artères de la capitale congolaise sont en grande déliquescence. La mauvaise urbanisation et le manque de voies de canalisation d’eau rendent de nombreuses routes impraticables.
Expert Kiaya