À Kinshasa, la population fait face, depuis des années, à des difficultés liées aux transports en commun. Une situation déclenchée par les conducteurs des Taxis et convoyeurs qui fixent leurs propres grilles tarifaires selon le temps et l’espace, mais aussi par la dégradation des routes causant ainsi d’intenses embouteillages.
À titre illustratif, pour quitter Kingasani dans la commune de Kimbanseke vers le centre ville, ou vice-versa, il faut obligatoirement payer trois mille francs congolais (3000FC) ou plus aux conducteurs de taxi bus. La cause : le manque des routes secondaires, la dégradation des routes et l’anarchie dans ce secteur.
Très inquiets de la situation, les Kinois qui habitent ce coin de la capitale, ont exprimé, au micro de Tshopoinfos, leur ras-le-bol et ont lancé un appel aux autorités compétentes pour prendre des mesures nécessaires afin de régulariser ce secteur clé de la vie de la population kinoise.
« J’ai payé quatre mille francs congolais de kingasani à Sonas. Il y a eu d’abord un fort embouteillage au niveau du quartier 1. Arrivé à dix septième rue poids lourd, un bouchon terrible. J’ai quitté la maison à 6h je suis arrivé à la destination à 8h 40′ », a déclaré Jules Kabangu, étudiant à l’UNISIC.
Cette situation devient de plus en plus inquiétante. Les kinoises et kinois sollicitent l’implication du ministre du tutelle pour une solution durable.
« Nous demandons aux autorités compétentes de chercher un moyen pour nous sortir de cette situation. Qu’ils arrangent d’abord les routes parce que c’est ce qui cause les embouteillages. D’où la hausse du prix des transports persistent. » a-t-elle ajoutée.
La population Kinoise en particulier et congolaise en général attend impatiemment les réponses à leurs préoccupations quant au sujet des transports.
Isaac Elanga