La Patronne de la Culture congolaise, Yolande Elebe ne lâche rien sur la question des droits d’auteur dans ce secteur, une problématique que certains ministres de cette tâche sont passés sans en faire une suite favorable, surtout à la révision de la «Socoda». Une société des droits d’auteur créée par l’Ordonnance présidentielle en 2011.

L’actuelle ministre des Arts et patrimoine priorisée par ce sujet décrié à des milliers d’artistes congolais affiliés. Le 05 septembre, elle avait reçu le bureau administratif de la Socoda; réformer la gestion des droits d’auteur en RDC, et renforcer la transparence et la protection des créateurs étaient au menu.

De même à la cérémonie d’hommage rendue samedi dernier, à l’occasion de 30 ans de la disparition d’Abeti Masikini, sous son haut patronage, Yolande Elebe a encore martelé lors de cette célébration sur le dossier des droits d’auteur.

« Cet hommage a non seulement célébré une icône de la culture congolaise, mais a aussi permis de réfléchir à l’importance des droits d’auteur, pour garantir que les ayants droit puissent bénéficier des œuvres des artistes même après leur mort », le mot de la cheffe de la Culture et Arts.

Une importance préférentielle que porte la ministre, pour une réforme dans cette affaire en République démocratique du Congo, qui a la musique comme le loisir numéro 1 des congolais, et le pays compte plus de 200 000 artistes selon une étude. Et le problème des droits d’auteur des artistes fait que couler beaucoup d’encre.

La société publique des droits d’auteur a pour objet: la défense, l’exploitation, l’administration et la gestion de tous droits d’auteur dans le sens le plus large du mot et de tous droits connexes, en RDC et à l’étranger, pour elle-même, ses mandants et pour des sociétés correspondantes…

Cependant, les artistes affiliés ne cessent de discréditer la société, en l’occurrence du chanteur, l’auteur et compositeur Lukwa Kanza, que son récent propos à l’encontre probable de la Socoda montrait sa désolation. Mais la ministre Yolande Elebe se voit optimiste de retrouver des pistes de solution pour redonner un nouveau souffle aux droits d’auteur musicaux.

David Ekutshu