La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, continue de subir les affres de l’insécurité grandissante. Dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 novembre, des tirs nourris ont été signalés dans plusieurs quartiers, plongeant les habitants dans une angoisse permanente.
Des attaques violentes dans plusieurs quartiers
Les quartiers Rwasama, Mikeno et les abords de l’antenne Kabasha à Ndosho ont été particulièrement touchés. Selon des informations rapportées par Swahili Facile, partenaire d’Estinfo, des bandits armés ont semé la panique en s’introduisant dans des habitations à Rwasama.
À Ndosho, une attaque ciblant la résidence d’un général affilié aux résistants Muzalendo a fait deux blessés graves, tous des enfants. Ce fait a particulièrement marqué les esprits en raison de la violence des assaillants.
Des coups de feu à Lac Vert
Parallèlement, des tirs ont été entendus dans le quartier Lac Vert, près de la zone de la CCLK, perturbant davantage la quiétude des habitants. Ces scènes de violence nocturne, devenues récurrentes, créent un climat de peur et d’insécurité généralisé à travers la ville.
Un appel pressant à l’action des autorités
Face à cette montée de l’insécurité, les habitants de Goma lancent un cri d’alarme. La population exhorte les autorités locales et provinciales à renforcer les dispositifs sécuritaires pour protéger les civils et ramener la sérénité dans les quartiers affectés.
Malgré les promesses répétées des responsables, ces actes criminels, qui semblent organisés et bien coordonnés, persistent, alimentant le sentiment d’abandon parmi les Gomatraciens.
La situation appelle une réponse urgente et coordonnée pour mettre fin à ces violences et garantir un avenir plus sûr pour les habitants de Goma.
Gracieux Bazege depuis Goma