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Affaire sodomie à l’ANR : Cité par la République à comparaître devant la justice, Jacky Ndala appelle l’État congolais à être sérieux

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Alors qu’il avait fait une folle révélation selon laquelle il a été sodomisé durant son passage à l’ANR, avant d’être transféré au CPRK, l’opposant Jacky Ndala est cité à comparaître ce mardi 5 novembre devant le tribunal de Paix de Kinshasa/Kinkole. Dans un communiqué publié ce lundi 04 novembre, la République Démocratique du Congo poursuit l’ancien président des jeunes du parti Ensemble pour la république pour “propagation de faux bruits” dans l’affaire Sodomie.

Informé de cette comparution, Jacky Ndala dit ne pas être surpris. Dans une interview accordée ce lundi à Tshopoinfos, le président national du Mouvement de Réveil et de Prise de Conscience a prouvé par A plus B qu’il a été sodomisé à l’ANR et affirme qu’il a des preuves. Il appelle également l’État congolais à être sérieux et à mener des enquêtes rigoureuses afin d’identifier les auteurs de ce viol.

« Je ne suis pas surpris de voir cette plainte. Je savais que ça allait terminer ainsi parce que l’objectif de ce gouvernement c’est de protéger les malfrats qui se trouvent au sein du service de renseignements. Le jour où j’ai été arrêté de chez moi et puis ramené rapidement à l’ANR, comme acteur politique. Personne dans ce pays ne peut citer un seul nom d’un homme politique qui a été ramené à l’ANR puis libéré au lendemain. Moi même je crois que dans ce que j’avais dit lorsque la dame (Denise MUKENDI) a fait sa sortie sur les réseaux sociaux, je dis évidemment que je ne comprenais pas ce qui s’est passé. Au-moins elle nous a donné des éléments. La République devrait poursuivre cette dame parce qu’elle ne s’est pas arrêtée de parler de ce que j’ai vécu, mais elle a aussi confirmé que c’est elle qui l’avait commandité. Elle avait aussi parlé des services qui n’ont pas répondu à ses attentes. Elle n’a pas été payée. Elle a même dit que le régime est un régime ingrat donc, raison pour laquelle elle a pris la décision de publier cette histoire macabre. Donc, je ne suis pas du tout surpris. Je suis confiant. Je sais que j’ai connu des choses malheureuses. C’est humiliant, c’est honteux. J’ai gardé cette situation avec moi pendant plus de 3 ans. Aujourd’hui j’ai confiance en la justice. Jusqu’à la preuve du contraire j’attends que la justice soit faite et que cela soit réparé. Qu’ils veulent ou pas, j’ai des preuves. Mes échantillons des examens ont été amenés à l’INRB et j’ai des résultats de labo de l’INRB que je garde. Il appartient aujourd’hui à la république d’être sérieuse et de chercher à savoir qu’est ce qui s’est réellement passé ? Parce que la seule chose que je cherche maintenant c’est de retrouver ma santé. »

De son côté, l’avocat, Simao Londo parle d’une procédure biaisée qui viole le droit de son client de dénoncer sur la place publique les sévices corporels qu’il aurait subis de la part des services de renseignements de la République lors de sa détention.

Felly Luyindadio