Après avoir voté la loi interdisant l’homosexualité sur l’ensemble du territoire national, le gouvernement Ougandais ne cesse de subir des pressions de la communauté internationale notamment l’Organidation des Nations Unies (ONU), les États-Unis, mais aussi les ONG internationales qui exigent aux autorités du pays de revoir cette loi, au cas contraire le pays subira des sanctions.
Ce lundi 14 août, c’est maintenant le tour de la banque mondiale de faire la pression à Kampala afin qu’il renonce à cette loi réprimant l’homosexualité. En cas de résistance, cette banque planétaire promet de suspendre ses décaissements en faveur de l’Ouganda.
Insupportable face à ces multiples coercitions, le président Ougandais, Yoweri Museveni a déclaré que les Ougandais se développeront avec ou sans prêts et affirmé que son pays n’est pas prêt à abandonner leur culture, principes et souveraineté, en utilisant l’argent.
« Il est regrettable que la Banque mondiale et d’autres tentent de faire pression pour que nous abandonnions notre foi, notre culture, nos principes et notre souveraineté, en utilisant l’argent », a déclaré le président ougandais dans son compte Twitter. Il s’est dit prêt à trouver d’autres sources de crédit, ajoutant par ailleurs que la production de pétrole, qui devrait commencer d’ici 2025, apporterait des revenus supplémentaires au pays.
Signalons que le texte de cette fameuse loi Ougandaise prévoit de lourdes peines pour les personnes ayant des relations homosexuelles et faisant la promotion de l’homosexualité. Un crime d’homosexualité aggravée” est passible de la peine de mort, sentence qui n’a jamais été appliquée depuis des années dans le pays.
Felly Luyindadio