Des déplacés ayant fui la cité de Sake en raison des violences perpétrées par les rebelles du M23 prennent la difficile décision de retourner dans leur milieu d’origine, malgré la persistance de l’insécurité dans cette zone. Les conditions de vie précaires dans les camps de déplacés seraient à l’origine de cette décision abscon.
Les Conditions de Vie, un Facteur Décisif
Dans les camps, ces personnes déplacées vivent une situation des plus précaires. Sans ressources adéquates, elles peinent à trouver des moyens de subsistance et font face à des manques criants en eau potable, nourriture et soins médicaux. Selon leurs témoignages, ces conditions les privent de la dignité humaine, au point de préférer le retour en territoire instable. « Nous n’avons plus rien ici, il vaut mieux rentrer et affronter les réalités sur place », déclare un déplacé visiblement résigné.
L’Impact Psychologique du Déplacement
Les conditions de vie dans les camps ne sont pas les seules à affecter ces déplacés. La pression psychologique s’ajoute aux difficultés matérielles, alimentant le désir de retour. « Nous avons perdu notre quotidien, notre travail, notre vie normale », confie un autre déplacé. La promiscuité et l’insécurité au sein des camps renforcent leur envie de retrouver leur environnement familier, en dépit des dangers qu’il représente.
Les Autorités Appelées à la Responsabilité
Cette décision de retour forcé par des conditions de vie déplorables interpelle les autorités locales et nationales ainsi que les organisations humanitaires. Leurs actions sont attendues pour améliorer les conditions de vie dans les camps et assurer la sécurité des déplacés, qu’ils choisissent de rester ou de rentrer. Les autorités devraient également envisager des solutions de réintégration pour ceux qui rentrent, afin de les protéger d’une éventuelle rechute dans la violence.
Le retour des déplacés de Sake dans leur milieu d’origine révèle les lacunes de l’assistance humanitaire dans cette région touchée par les conflits. Alors que l’espoir d’une paix durable se fait attendre, ces déplacés lancent un appel aux autorités pour que des solutions concrètes soient apportées, que ce soit pour leur sécurité dans les camps ou pour un retour sécurisé.
Gracieux Bazege depuis Goma ville