Tenant compte du massacre, de l’insécurité et l’instabilité causés dans la partie Est de la République Démocratique du Congo, le ministre d’État, ministre de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba promet de porter plainte à la cour pénale internationale (CPI) dans les prochains jours, contre le président Rwandais, Paul Kagame étant responsable des crimes graves commis dans l’Est de la RDC. Il l’a fait cette annonce ce jeudi 08 août à la cour militaire de Ndolo où il a pris part au procès Naanga et ses complices.
« Nous sommes déjà entrain d’y travailler, nous allons porter plainte contre les responsables rwandais en occurrence Paul kagame à la CPI . Il s’agira évidemment du troisième défèrement de la RDC contre les auteurs des crimes graves qui sont commis dans la partie Est du pays. S’agissant du monsieur kagame particulièrement sa sera une première. Et donc dans les jours qui viennent, je crois sa sera l’un des rares déplacement que je vais effectuer à l’étranger, je vais me rendre moi même à la CPI et nous allons Exercer un maximum des pressions sur le procureur de la CPI enfin que des poursuites claires soient engagés contre monsieur Paul kagame. Ici nous allons demander au chef de l’État, commandant suprême de FARDC de pouvoir nous retirer de statut d’homme parce que comme vous le savez des congolais et congolaises ont été servi des corbeilles depuis un certain temps par la CPI. Et il est aujourd’hui grand temps que la CPI puisse démontrer au congolais que nous n’avons pas été idiot de vouloir accepter de coopérer avec la CPI en traquant, en arrêtant ce criminel et sanguinaire de guerre monsieur Paul kagame. », a promis le patron de la justice Constant Mutamba.
Il sied de rappeler que l’ancien président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et ses compagnons, en fuite, ont écopé de la peine de mort pour crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison, après avoir été jugés par défaut (contumace). C’était ce jeudi au cours de la dernière audience foraine à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa.
Michel dries