Agressée militairement par son voisin, le Rwanda, la République Démocratique du Congo (RDC) a, à travers son représentant au conseil de sécurité des nations unies, accusé le Rwanda de ne pas toujours respecter les accords de cessez-le-feu et de snober la demande des États-Unis qui l’ont ordonné de retirer ses troupes sur le sol congolais.

Devant les différents Chefs d’État et les hauts représentants des Nations Unies, Kinshasa n’a pas mâché ses mots pour dénoncer les attaques meurtrières sans arrêt du M23-RDF-AFC soutenu par le Rwanda, et sa résistance face aux ordres de la communauté internationale.

« (…) La contribution au maintien de la paix, nous, nous avons toujours contribué en respectant nos accords, mais le Rwanda n’a jamais respecté. La preuve est que, au moment où je vous parle, les troupes rwandaises se trouvent sur le territoire congolais. Le représentant des États-Unis avait demandé au Rwanda de retirer ses troupes du territoire congolais, mais ils ne le font pas. Mais, ils viennent brandir le génocide et des discours de haine. On ne les écoutera pas éternellement. », a déclaré le représentant de Kinshasa.

La RDC pense aussi que le génocide rwandais a produit plus des faits négatifs sur le territoire congolais qu’au Rwanda. Pour une simple raison, depuis que ce désastre a commencé, les territoires congolais subissent des massacres à répétition des rwandais ayant entraîné plus de 15 millions de morts, par contre, le Rwanda n’a enregistré que 800 000 morts.

En détresse, les congolais qui vivent dans l’Est du pays, théâtre d’agressions, attendent impatiemment le matérialisme de la politique extérieure de la RDC pour s’en sortir.

Felly Luyindadio