Le quotidien français Jeune Afrique a, dans un message rendu public ce mardi 12 septembre dans sa page officielle de Facebook, qualifié « d’une atteinte grave à la liberté d’informer » l’arrestation et la détention provisoire de son correspondant en RDC, Stanis Bujakera Tshiamala et exige sa libération dans l’immédiat.
« […] Cette détention est en contradiction avec les dispositions relatives au droit public à l’information, telles qu’elles figurent au titre 3, chapitre 1 de l’Ordonnance Loi 23/009 du 13 mars 2023 sur « les modalités de l’exercice de la liberté de la presse » en RDC. Elle fait peser une grave menace sur le libre exercice du droit et du devoir d’informer à quelques mois d’une présidentielle cruciale », peut-on lire dans ce message.
Pour conclure, Jeune Afrique a exigé sa libération immédiate et dénonce une « atteinte grave à la liberté d’informer » et appelle au respect des droits de son journaliste.
Directeur de publication adjoint du média Actualité.CD, correspondant de jeune Afrique et Reuters, Stanis Bujakera Tshiamala a été arrêté vendredi 08 septembre à l’aéroport international de Ndjili par les militaires alors qu’il s’apprêtait de quitter la ville de Kinshasa vers Lubumbashi. Le lundi 11 septembre, il a été placé sous mandat d’arrêt provisoire par le parquet de grande instance de Kinshasa/Gombe.
Il est accusé de propagation de faux bruits et de diffusion des fausses informations dans un article publié par jeune Afrique mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’ancien ministre des transports Chérubin Okende.
Rédaction