Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo était sous l’effervescence ce jeudi 16 octobre 2025. Les criminels bien armés, dont le nombre exact demeure inconnu, ont attaqué, tôt dans la matinée, l’agence de la Rawbank, située sur rond-point victoire dans la commune de Kalamu. Venus en intervention, les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC), appuyés par les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont réussi à prendre le contrôle de la situation, en n’arrêtant officiellement qu’une femme suspecte, présentée au public, tandis que ses complices n’ont pas été dévoilés à la face du monde. Une séquence de l’opération que l’opinion publique n’arrive pas à comprendre.
Du matin jusqu’au soir, l’agence Rawbank, située sur le rond-point victoire a été le théâtre d’une vive tension. Les criminels, qui étaient venus dans l’objectif de braquer et voler des liaces de billets de cette banque se sont affrontés avec les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) et des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), venus pour faire déjouer ce plan exécrable. Après plusieurs heures d’échanges de tirs entre les assaillants, qui avaient pris en otage les agents et clients à l’intérieur de la banque, et l’armée congolaise, à la rescousse des victimes, la situation a été, enfin, sous contrôle. La police et les FARDC ont réussi à mettre la main sur une suspecte, qui a été violemment agressée et dénudée sous l’acclamation de la foule spectatrice.
Malgré l’arrestation d’une seule assaillante, le public attendait impatiemment, sur place pendant des longues heures, la présentation des autres présumés, qui sont restés dans l’enceinte du bâtiment, sans succès. Les militaires avec des véhicules blindés, venus en intervention ont quitté le lieu vers 18h00 sans montrer au public les autres suspects, comme ils l’ont fait avec la dame. Une fin de l’opération suivie d’un communiqué annonçant l’interpellation de 51 personnes dont 21 agents et des clients.
« Pourquoi nous n’avons pas vu les autres criminels ? Pourquoi seulement cette femme ? Est-ce qu’elle était toute seule à l’intérieur ? Est-ce que les autres suspects n’avaient-ils pas réussi à s’échapper ? Peut-on dire qu’ils ont été protégés par les autorités contre la population ? Si tel est la cas, pourquoi la dame n’était pas protégée ? », s’interrogent les témoins oculaires de cet événement.
À l’heure actuelle, les interpellés restent en détention provisoire au commissariat provincial de la police nationale congolaise de Kinshasa pour des raisons d’enquête.
