La situation demeure tendue à la chambre basse du parlement congolais. Après la pétition contre Vital Kamerhe, accusé de gestion « opaque », un nouveau dossier sensible pourrait s’ouvrir dans les prochains jours au sein du bureau de l’Assemblée nationale. Christophe Mboso serait en train de travailler sur l’élimination de certaines têtes pour son retour.
Le mardi 16 septembre, des députés nationaux ont signé une autre pétition, cette fois-ci pour destituer Jean-Claude Tshilumbayi, premier vice-président de l’Assemblée nationale. Cette pétition déjà signée par 54 élus, sera déposée ce mercredi 17 septembre. Les signataires reprochent à Tshilumbayi « son absence prolongée aux plénières » et « sa complicité avec Vital Kamerhe pour étouffer les pétitions au sein de la commission spéciale. L’initiative est portée par le député Samuel Yumba, mais appuyé par une main noire.
À en croire certaines indiscrétions du bureau de cette chambre, cette pétition pourrait être orchestrée par le camp Christophe Mboso, le deuxième vice-président de l’Assemblée nationale, dans le but de reprendre la tête de l’Assemblée. Cependant, certains élus nationaux craignent que cela ne déclenche une réaction en chaîne, avec le camp de Tshilumbayi préparant une pétition contre Mboso en représailles. Une situation qui pourrait se dégrader.
La relation entre ces deux grands acteurs majeurs de la politique congolaise a été soupçonnée tendue, dès le jour où Vital Kamerhe a été élu président de l’Assemblée nationale. L’actuel épisode peut aujourd’hui confirmer l’hypothèse d’un conflit entre les deux membres clés de l’Union Sacrée.
