L’évènement catastrophique causé par la tentative d’évasion survenue au milieu de la nuit de dimanche 1er au lundi 02 septembre dans l’enceinte du centre pénitentiaire de Kinshasa continue à susciter un tollé général, et un ton politique en particulier. Des interrogatoires sur cette affaire commencent à prendre l’ascendant.
Après l’annonce du bilan provisoire communiqué par les autorités : 129 morts dont 24 par balle, la Belgique, membre de l’Union Européenne, a réagi sur cette situation qui a causé de pertes en vies humaines, des femmes violées et de blessés.
La représentante de la Belgique en République démocratique du Congo, l’ambassadrice Roxane de Bilderling, a signalé sur son compte X, que « Bruxelles est en attente des résultats de l’enquête qui doivent faire toute lumière sur ces événements et établira les responsabilités. »
Mais à présent, des questions se posent d’où vient cette motivation dans ce Centre pénitentiaire qui abrite également plusieurs prisonniers politiques, à l’instar de l’opposant Jean Marc Kabund ? Selon les sources anonymes, au début de la tentative d’évasion, il y avait la coupure du courant, un premier élément qui ne met pas en lumière.
Des enquêtes sont déjà en cours pour identifier les vrais causes et les auteurs de ce carnage.
David Ekutshu