Face à une situation socio-politique et sécuritaire persistante en République Démocratique du Congo, l’initiative « Pacte social pour la paix en RDC » prônée par les pères spirituels de la CENCO-ECC émerge comme une démarche cruciale visant à refonder le vivre-ensemble entre les congolais.
Dans une déclaration rendue publique ce mercredi 16 avril, le pasteur Maurice Mondengo, directeur de cabinet adjoint du Président National de l’ECC (Église du Christ au Congo) et directeur de communication et presse de l’ECC, a tenu à clarifier la nature et les objectifs de cette initiative. Selon lui, le Pacte social n’est en aucun cas une « déclaration de guerre contre le pouvoir en place en faveur d’une opposition quelconque ».
Le pasteur Mondengo a souligné que cette démarche est plutôt le résultat d’une analyse approfondie de l’histoire de la RDC depuis son indépendance en 1960. L’initiative ECC-CENCO (Conférence Épiscopale Nationale du Congo), porteuse du Pacte social, se veut un « signal d’espérance » pour démontrer qu’il est toujours possible de dialoguer, de se projeter et de croire en un avenir commun pour la nation congolaise.
« Nous ne sommes pas là pour attiser les tensions politiques, mais plutôt pour offrir un espace de dialogue constructif et inclusif », a affirmé le pasteur Mondengo. « Le Pacte social est une invitation à transcender les clivages et à se concentrer sur l’essentiel : la construction d’une nation en paix et prospère pour tous les Congolais. »
En conclusion de sa déclaration, le directeur de communication de l’ECC a lancé un appel pressant à cesser toute forme d’opposition à l’initiative Pacte social. Il a exhorté toutes les parties prenantes à soutenir activement cette démarche afin de bâtir collectivement un « rêve commun » à l’horizon 2060, année qui marquera le centenaire de l’indépendance de la RDC.
L’initiative « Pacte social pour la paix en RDC » se présente ainsi comme une tentative de catalyseur pour l’unité nationale et un appel à la responsabilité collective pour l’avenir du pays. Reste à voir comment cette proposition sera accueillie et mise en œuvre par les différents acteurs de la scène politique et sociale congolaise.
