Ça sent déjà le roussi entre le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et les Swahiliphones de la République Démocratique du Congo (RDC). Après le dernier verdict de la Cour constitutionnelle qui a condamné l’ancien premier ministre, Augustin Matata Ponyo à 10 ans de travaux forcés pour le détournement de plus de 245 millions de dollars destinés au projet du parc agro-industriel de Bukangalonzo, Uswahili, une organisation mondiale de la Swahiliphonie a alerté l’opinion nationale et internationale que le Chef de l’État a, d’ores et déjà, déclaré la guerre aux Swahiliphones du pays.
Pour eux, le régime Tshisekedi dépasse les bornes, après avoir renvoyé en exil l’ancien président Joseph Kabila, et les opposants tels que : Moïse Katumbi et Mbusa Nyamwisi, tous de la tribu Swahili. Dans son communiqué rendu public ce mercredi 21 Mai 2025, l’organisation mondiale de la Swahiliphonie dit noter avec douleur la concrétisation par le président Tshisekedi de son projet je cite : ‘‘ d’extermination délibérée des Swahilophones partant de la neutralisation de ses principaux leaders politiques avant de relancer la chasse à l’homme contre la même communauté sur toute l’étendue du territoire.’’
« L’organisation Mondiale de la SWAHILOPHOPNIE, note avec douleur la concrétisation par Monsieur FÉLIX TSHISEKEDI de son projet d’extermination délibérée des Swahilophones partant de la neutralisation de ses principaux leaders politiques avant de relancer la chasse à l’homme contre la même communauté sur toute l’étendue du territoire encore sous l’emprise de la barbarie politique et judiciaire de son régime. La condamnation prononcée ce mardi 20 mai 2025 contre le meilleur Premier Ministre de la RDC en la personne de AUGUSTIN MATATA PONYO est un message entendu par tous les Baswahili comme une volonté autoritaire d’écraser toute une communauté du fait de ses origines linguistiques. », a-t-elle dénoncé.
Uswahili n’a pas aussi hésité à dénoncer l’impartialité de la justice congolaise qui, selon lui, reste pencher sur les acteurs politiques de la communauté Swahiliphone, mais ferme ses yeux face à d’autres cas des détournements de biens publics. Elle a également invité tous les peuples de la tribu Swahili à observer une journée d’affliction partout où ils se trouvent à travers le monde.
« USWAHILI invite tout son peuple à observer une journée d’affliction partout où il se retrouve à travers le monde et à transmettre à leurs enfants le récit de toute la réalité de cette grazzie réfléchie contre les Swahilophones. Cette Cour Constitutionnelle taillée à la mesure d’une tribu n’a été investie que dans l’objectif de dégommer les Swahilophones. Alors que Monsieur NICOLAS KAZADI, ancien Ministre des Finances a publiquement accusé la tribu présidentielle de détournements scandaleux au sommet de l’État, l’urgence de mise à mort politique de MATATA PONYO ne saurait être justifiée. Souvenons-nous qu’alors que toutes les preuves du « Procès 100 jours >> établissaient la lourde culpabilité publique de Monsieur FÉLIX TSHISEKEDI, un autre dignitaire Swahilophone, VITAL KAMHERE, fut cloué au pilori, jugé et condamné sous les projecteurs de toutes les caméras du monde. », a rappelé cette structure.
Outre la peine de 10 ans de travaux forcés, l’opposant Matata Ponyo est frappé d’une interdiction de cinq ans, après l’exécution de sa peine principale, d’exercer son droit de vote et son éligibilité. La Cour constitutionnelle a également ordonné la confiscation de ses biens et a exclu toute possibilité de libération conditionnelle ou de réhabilitation pour l’ancien dirigeant.
Ci-dessous l’intégralité du communiqué