La situation sécuritaire dans la commune de Lubunga (Tshopo) préoccupe tous les boyomais qui sont habitués à vivre dans la quiétude quotidiennement. Après la réaction des notables de cette province qui condamnent ce carnage opposant entre la communauté Mbole et celle de Lengola, c’est le tour de la jeunesse de montrer leur consternation face à ce désastre.
Ce jeudi 4 mai dans l’après midi, les jeunes de Kisangani se sont descendus dans les rues pour dire non à cette barbarie orchestré, selon leurs propos, par les politiciens et qui commence à prendre une autre tournure.
Une autre communauté s’ajoute dans cette situation sécuritaire. Il s’agit de komo. Le kidnapping de leurs épouses et la mort d’un jeune homme de cette communauté, seraient à l’origine de leur implication sur ce dossier, a alerté les sources locales.
Sans tarder ,les peuples Komo alertent toutes les autorités de la ville au travers une correspondance déposée dans toutes les instances et une copie à la RTNC station de la tshopo pour exiger les relâches de leurs membres “qui n’ont rien à faire dans ce conflit de terre foncier”.
La population de cette partie du pays exige, sans aucune procédure, la libération de leurs membres au cas contraire, elle promet la réplique afin d’arrêter cette hémorragie .
Signalons que, ce conflit entre les Mboles et Lengolas, centré sur une étendue de terre, a fait déjà des dizaines des morts.
Thierry Mulamba