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Conseil de sécurité de l’ONU : Thérèse Kayikwamba Wagner en première ligne pour l’Est de la RDC

En pleine session du Conseil de sécurité des Nations Unies consacrée à la situation dans la région des Grands Lacs, la République démocratique du Congo a affirmé sa présence sur la scène internationale. Le 15 avril 2025, la Ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a multiplié les rencontres à New York, convaincue que l’urgence de la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC devait figurer en haut de l’agenda mondial.

Au cœur des coulisses de l’ONU, la cheffe de la diplomatie congolaise a conduit un véritable marathon de discussions. Elle a rencontré successivement les représentants permanents des grandes puissances et partenaires clés : Fu Cong (Chine), Sheikha Alya Ahmed Saif Al-Thani (Qatar), Dorothy Shea (États-Unis) et James Kariuki (Royaume-Uni), sans oublier Jérôme Bonnafont, représentant de la France et actuellement président en exercice du Conseil. Ces échanges se sont également étendus aux diplomates du groupe africain A3+1, constituant une alliance stratégique regroupant Amar Bendjama (Algérie), Michael Imran Kanu (Sierra Leone) et Abukar Osman (Somalie).

Trois priorités diplomatiques mises sur la table

La première, et sans surprise, concerne la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, toujours marquée par la persistance des groupes armés et la dégradation humanitaire. Le deuxième point majeur a porté sur les initiatives régionales et internationales de paix. Enfin, la cheffe de la diplomatie congolaise a tenu à rappeler au Conseil de sécurité son rôle dans l’évaluation de la mise en œuvre de la Résolution 2773. Adoptée à l’unanimité six semaines plus tôt.

Un plaidoyer ferme et stratégique

Par cette série de rencontres, Thérèse Kayikwamba Wagner a réaffirmé la volonté de Kinshasa de peser dans les débats internationaux et de faire entendre sa voix au sein des enceintes de décision. À travers un ton ferme mais diplomatique, elle a rappelé que la RDC n’entendait plus subir l’indifférence, ni accepter des résolutions sans effets concrets sur le terrain.

 

Jonathan Laying