La République Démocratique du Congo (RDC) ne cesse d’être lourdement frappée par une grave crise sécuritaire dont les auteurs sont des groupes armés appuyés par ses États voisins, qui mènent des opérations exécrables sur le sol congolais dans sa partie orientale. Une situation qui divise même la région des grands lacs. Pacificateur, Washington a lancé un message de paix pouvant réconcilier les cœurs et pacifier les esprits.
Dans une allocution écrite rendue publique par l’ambassade des USA en RDC dont une copie nous est parvenue, les États-Unis ont clairement indiqué que l’intégrité territoriale de la République Démocratique du Congo devait être respectée et ont appelé au retrait de toutes les forces étrangères non invitées du pays. Et ils ont appelé toutes les parties prenantes de la région des Grands Lacs à collaborer harmonieusement et pacifiquement à des projets favorisant l’intégration économique régionale et la prospérité des économies licites des deux côtés de la frontière, notamment en ce qui concerne l’extraction des ressources naturelles et les chaînes d’approvisionnement, tout en restant convaincus que cela posera les bases d’une paix durable qui a si longtemps échappé à la région.
« Nous savons tous que la région des Grands Lacs souffre depuis des décennies d’instabilité et de conflit. Les souffrances humaines sont immenses. Les chaînes d’approvisionnement mondiales sont également affectées, comme en témoignent l’exode massif de coltan d’origine illégale de Rubaya et la hausse des prix internationaux de l’étain à la suite de l’offensive du M-23, soutenu par le Rwanda, sur Walikale. Les États-Unis ont clairement indiqué que l’intégrité territoriale de la RDC devait être respectée et ont appelé au retrait de toutes les forces étrangères non invitées du pays. Les États-Unis souhaitent inciter fortement toutes les parties prenantes de la région des Grands Lacs à collaborer harmonieusement et pacifiquement à des projets favorisant l’intégration économique régionale et la prospérité des économies licites des deux côtés de la frontière, notamment en ce qui concerne l’extraction des ressources naturelles et les chaînes d’approvisionnement. Nous sommes convaincus que cela posera les bases d’une paix durable qui a si longtemps échappé à la région. Cela permettra également les investissements responsables dont la région a besoin, des investissements respectueux des normes environnementales, valorisant les travailleurs et garantissant traçabilité et fiabilité. », peut-on lire dans ce discours.
Dans ce même chapitre, Washington a apporté son éclairage sur les rumeurs selon lesquelles, les américains viennent en Afrique pour voler, piller et déstabiliser l’économie des pays africains :
« Nous intervenons de manière plus stratégique sur le continent africain dans l’intérêt des américains et des africains. Nous ne cherchons pas à soutenir des projets irréalisables qui ne reflètent ni la population ni les réalités du marché. Nous ne cherchons pas non plus à aggraver l’endettement des économies africaines; nous savons qu’elles sont déjà accablées par une dette écrasante qui absorbe des recettes publiques qui devraient autrement être consacrées à la santé et à l’éducation. Et nous savons que la valeur ajoutée, la création d’emplois et la valorisation locale sont une priorité absolue pour nos partenaires africains. Nous soutenons des projets tels que le corridor de Lobito, qui incite les gouvernements de la région à créer un environnement propice à l’investissement du secteur privé dans l’amélioration des transports et de la connectivité, non seulement pour le secteur minier, mais aussi, avec des répercussions sur l’agriculture en particulier. », a éclairé le texte.
À l’approche de ce nouveau paradigme, les USA pensent que le dialogue avec le gouvernement sur l’amélioration du climat des affaires devient encore plus important et veulent que les autorités de la RDC et celles des pays des grands lacs puissent se lancer dans le processus de paix pour la stabilité de la région.