La République Démocratique du Congo (RDC) fait face à un chaos déclenché par la présente situation sécuritaire dans la partie orientale du pays où les groupes armés coordonnés par les congolais continuent à semer la terreur et revendiquer quelques zones stratégiques. Une situation inquiétante, mais qui divise une opinion nationale séparée en deux camps : d’un côté, ceux qui sollicitent un dialogue avec les rebelles, et de l’autre côté, ceux qui excluent même les acteurs qui sont en contact avec les rebelles.
Enfin, le régime Tshisekedi va-t-il s’incliner ? Ce jeudi 26 Juin, le Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Électoral (CNSA) a, à travers son président, Joseph Olengankoy, annoncé qu’il compte envoyer une délégation de 11 personnes à Goma, ville occupée par les rebelles du Mouvement du 23 Mars et de l’Alliance Fleuve Congo. Dans cette équipe, il prévoit de sélectionner trois (3) membres de cette institution, éventuellement un (1) délégué de la présidence, un (1) de l’assemblée nationale, un (1), du sénat, un (1) de la primature, et quatre (4) membres de la presse, pour mettre en exécution les recommandations de sa plénière du 19 Juin 2025.
« Il serait un crime de
demeurer comme des observateurs et laisser à des étrangers et à d’autres nations de décider, seuls, du sort de notre pays sur la situation de guerre que nous connaissons », a dit le président du CNSA.
Cette institution réussira-t-elle à convaincre la présidence, la chambre basse et haute du parlement qui ont toujours repoussé l’idée de dialoguer avec les rebelles ? Dossier à suivre…