À l’occasion de la 76ème session du Comité exécutif du Programme du Haut -Commissariat des Nations Unies, le gouvernement congolais a fait valoir l’intérêt de cessation des hostilités dans l’Est de la RDC, pour parvenir au retour de plus d’un millions de personnes déplacées dans les pays voisins suite aux violences armées qui déchirent la région des Kivus.
« Le retour volontaire des réfugiés congolais dans l’Est de la RDC, notamment dans les localités occupées par l’AFC-M23, ne pourra se faire qu’après le cessez-le-feu, la restauration de l’autorité de l’état et la vérification de la nationalité des candidats, afin de légitimer ce processus de retour », a déclaré ce lundi 06 octobre, le ministre congolais de l’intérieur Jacquemain Shabani, à l’Assemblée du HCR, qui se tient dans son siège à Genève, en Suisse.
Peu avant, il a souligné que cette procédure était bien marquée dans les accords en vigueur avec les parties en conflit. « La République démocratique du Congo s’est investie dans la recherche de la paix, c’est ce qui explique la signature de l’accord de pays à Washington et à Doha, dans ce processus s’ajoute le communiqué conjoint tripartite entre la RDC, le Rwanda et le HCR pour le retour volontaire des réfugiés rwandais et congolais, dans la même optique, il y a lieu de consolider la nécessité de rapatriement volontaire des réfugiés congolais se trouvant dans les 9 pays voisins, dont le plus grand nombre est à l’exil en Ouganda, qui compte plus de 600.000 réfugiés congolais ».
Le Représentant de la République démocratique du Congo (RDC) a martelé lors de cette session du Programme du Haut-Commissariat des réfugiés (HCR) en cours jusqu’au 10 octobre 2025, que ce retour des réfugiés en fuite de la guerre entre l’armée congolaise et la milice M23, devra être accompagné des activités de réintégration et de reconstruction post-conflit, afin de favoriser une « cohabitation » et une « coexistence » pacifique entre les rapatriés et la communauté locale.

