À quelques semaines de la rentrée scolaire 2023-2024, les agents et cadres des services centraux de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique (EPST) réclament sept mois de leurs arriérés de prime. C’est dans un sit-in organisé ce vendredi 11 août 2023 à Kinshasa devant l’immeuble Intelligent du Gouvernement que ces agents ont manifesté leur mécontentement en réclamant aussi le paiement de leur prime d’encadrement.
Le délégué du syndicat Transparence et justice sociale de la fédération EPST l, Marcel Lutumba approuve que cette prime n’est pas payée. Il précise que c’est déjà sept mois après les accords de Mbuela Lodge: « Ces agents que vous voyez sont l’administration centrale de l’EPST qui constituent un effectif de 3 908 agents de tout service confondu. Il y a mêmes ceux de l’Inspection générale et des correcteurs de l’Examen d’Etat et ceux qui organisent l’année scolaire 2023-2024, des collaborateurs du ministre et du secrétaire général de l’EPST sont dans ce groupe », a-t-il déclaré avant de déplorer que les ministres du Budget, des Finances, de l’EPST et celui de l’ESU font fi de l’instruction du Premier ministre, Jean Michel Sama Lukonde celle de payer leurs primes.
Marcel Lutumba poursuit qu’il est d’accord que la mécanisation de la prime d’encadrement va baisser les tensions observées dans le secteur de l’EPST. Il va également favoriser une rentrée scolaire apaisée en septembre prochain.
Il note que, il serait mieux que le président de la République puisse intervenir dans ce dossier de la gratuité de l’enseignement.
Charlotte Mukanga