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ESU : Marie Thérèse sombo initie une commission en vue de mettre fin à la prolifération des écoles doctorales en RDC

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Au cours d’une reunion organisée à huis clos le lundi 14 juillet 2025, avec les membres de son cabinet et autres personnalités concernées à l’Institut national des arts, la Ministre de l’ESU, Prof Dr Marie-Thérèse Sombo, a procédé au lancement des travaux de la « commission doctorale », une instance stratégique chargée de poser les fondements d’un avenir plus rigoureux, plus structuré et plus crédible pour la formation doctorale en République Démocratique du Congo. 

 

Ces réformes initiées au sein de l’Enseignement Supérieur et Universitaire visent à améliorer de prime à bord la qualité de l’éducation et les conditions de travail du personnel, en vue de concrétiser la vision du Grand Chancelier des universités et instituts supérieurs, SE Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de doter la RDC d’un système éducatif performant, inclusif et équitable.

 

« Lors de la clôture de l’atelier sur l’organisation et le fonctionnement des Ecoles doctorales qui s’est tenue ici à Kinshasa, du 10 au 12 mars 2025, j’avais mis en exergue le seul souci qui préoccupe la communauté universitaire de la RDC, à savoir : la formation des cadres scientifiques de haut niveau pour assurer la relève académique et promouvoir la recherche scientifique .J’avais également rappelé, les insuffisances et les abus qui sont constatés depuis lors dans l’organisation et le fonctionnement des formations doctorales. Il en est de même des critiques dont font l’objet nos établissements à cause de divers dysfonctionnements au niveau de la gestion du troisième cycle » a déclaré la ministre de l’ESU Marie Thérèse Sombo

 

Notons que cette commission se dote pour missions de :

 

1. Mettre fin à la prolifération incontrôlée des écoles doctorales car La formation doctorale ne saurait être un champ de foire, encore moins un espace de légèreté scientifique. Elle doit être le sanctuaire de l’excellence, de l’éthique académique et de la recherche avancée,

 

2. Édicter des règles claires, transparentes et contraignantes pour toute création d’une école doctorale. Ces règles devront reposer sur des critères objectifs, notamment les ressources humaines qualifiées, les infrastructures, les partenariats scientifiques et les dispositifs de gouvernance,

 

3. Dresser une liste nationale des établissements autorisées à organiser des écoles doctorales sera établie avec l’appui technique de l’ANAQ-ESU. Cette liste sera évolutive, mais ne tolérera aucune complaisance. Les établissements non éligibles ne pourront plus se prévaloir de cette offre,

 

4. Renforcer la formation continue de nos encadreurs. On ne forme pas des docteurs avec des savoirs dépassés ou approximatifs. Les encadreurs eux-mêmes doivent être soumis à des mises à jour régulières de leurs compétences scientifiques et pédagogiques,

 

5. Évaluer régulièrement les écoles doctorales sur base de référentiels clairs. Celles qui ne répondront pas aux normes établies seront purement et simplement fermées, dans un esprit de responsabilité et de sauvegarde de la qualité,

 

6. Rendre compétitives nos écoles doctorales à l’échelle continentale et mondiale. Cela passe par des collaborations internationales, des publications de haut niveau, des programmes innovants et un accompagnement institutionnel fort.

 

 

 

Samuel kitambala