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Goma : Une famille décimée à Majengo et 2 chefs coutumiers enlevés, la population sous le choc

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La ville de Goma a été le théâtre d’une nouvelle tragédie dans la nuit du 13 au 14 avril, lorsqu’une attaque barbare menée par des hommes non identifiés dans le quartier de Majengo, commune de Karisimbi, a coûté la vie à trois membres d’une même famille. Selon des sources locales concordantes, les victimes ont été identifiées comme Mbale Babuyaya, chauffeur à la zone de santé de Karisimbi, et ses deux enfants, dont l’un était en terminale à l’Institut du Cinquantenaire de Goma.

Les circonstances exactes de ce triple meurtre demeurent obscures, mais cet acte d’une violence inouïe a plongé la population locale dans l’indignation et la consternation. Déjà éprouvée par une insécurité chronique, la ville de Goma est une fois de plus endeuillée par la perte de vies innocentes.

La nuit du 13 au 14 avril a également été marquée par un autre incident préoccupant dans le territoire voisin de Nyiragongo. La Radio Okapi a rapporté l’enlèvement de deux chefs coutumiers par des hommes armés non identifiés. Il s’agit de Jean Bosco Bizimana Nyandui, chef du village Burambo dans le groupement Buvira, et d’Innocent Rusangiza, chef du village Munigi.

Face à cette escalade de la violence, la société civile de Nyiragongo a tiré la sonnette d’alarme, dénonçant avec véhémence la recrudescence des actes d’insécurité et pointant du doigt ce qu’elle considère comme l’inaction des autorités compétentes. Ces enlèvements, venant s’ajouter au massacre de la famille à Majengo, alimentent un climat de peur et d’incertitude grandissant au sein de la population.

Ces événements tragiques ont ravivé les appels pressants à un renforcement significatif des mesures de sécurité dans la région de Goma et ses environs. Les habitants, confrontés à une violence persistante et apparemment impunie, expriment un sentiment croissant d’abandon et de vulnérabilité. La multiplication de tels actes barbares souligne l’urgence d’une réponse efficace et coordonnée des autorités pour protéger les civils et rétablir un climat de sécurité dans cette partie du Nord-Kivu.

Gracieux Bazege