Les chauffeurs de la ville de Kinshasa ont déclenché une grève ce lundi 5 juin sur toute l’étendue de la capitale. Et c’est suite à la tracasserie routière.

Tous les arrêts de bus sont bondés des hommes et des femmes qui ont du mal à se déplacer pour aller, par exemple, à leurs lieux du travail, le cas dans le district de la Tshangu qui se transforme en une guérilla urbaine.

Les chauffeurs grévistes s’en prennent à tout conducteur des motos au niveau de l’entrée N’Djili. Selon des témoins, des pierres sont jetées sur certains bus de Transco qui transportent les passagers. Ils imposent les conducteurs à faire descendre les clients et faire demi-tour.

Les conducteurs grévistes veulent que le mot d’ordre de grève soit respecté par tous. Voilà pourquoi ils sont furieux de voir certains d’entre eux boycotté l’appel lancé.

Les chauffeurs de Kinshasa sont révoltés suite aux tracasseries policières dont ils sont victimes ces derniers jours. Cette grève de deux jours est une manière pour eux d’étaler leur ras-le-bol vis-à-vis de la police de roulage et les services de l’État commis au transports en commun.

Signalons que le gouvernement provincial avait annoncé dimanche soir un moratoire de 10 jours pour la courtoisie routière. Cette annonce n’a, malheureusement, pas calmé les conducteurs qui ont fait respecté leurs mots d’ordre.

Expert Kiaya