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Grève des conducteurs de transports en commun à Kinshasa : Daniel Bumba dément des tracasseries routières dans la ville

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La première ministre chef du gouvernement Judith Suminwa Tuluka a réuni ce lundi 29 juillet 2024 dans son cabinet du travail, quelques ministres de son gouvernement notamment celui des transports, Jean-Pierre Mbemba ainsi que le gouverneur de la ville de Kinshasa Daniel bumba. Cette réunion a été convoquée suite au mouvement de grève décrété par les chauffeurs de bus et taxis bus de la ville de Kinshasa à cause de la tracasserie routière.

Au sortir de cette réunion, le gouverneur de Kinshasa Daniel Bumba Lubaki a mis en cause ce mouvement de grève et rassuré les kinoises et kinois que cette crise sera résolue.

« Nous qualifions cette grève sauvage parce qu’il n’y a eu de préavis, et nous avons un cadre de concertation au niveau de la ville où le gouverneur entretien avec les opérateurs privés oeuvrant dans le secteur du transport urbain. Nous continuons avec les cadres des concertations notamment avec le transco en termes d’approvisionnement du carburant pour mettre un fin à ce problème », a-t-il indiqué.

Sur la question liée à la tracasserie routière qui est la principale cause de ce mouvement de grève, le gouverneur de Kinshasa précise que les opérations des agents des transports consistent à faire une opération d’affichage de tickets afin d’éviter des demis terrain.

« Il est juste question de contrôler de routine des agents de transport et d’ailleurs cette opération ne concerne que l’affiche de tickets pour éviter de faire les Demi terrain, mais également l’affichage des prix. à ce point là il s’agissait juste un petit problème de compréhension entre les chauffeurs et les agents de transport. Nous sommes en train de travailler sur ça pour que tout puisse se rendre à la normale. », a réagi Daniel Bumba.

Ce lundi, plusieurs kinoises et kinois ont été contraints de rester chez eux. Ils (elles) n’ont pas pu se déplacer de leurs domiciles pour se rendre au travail. D’autres ont fait de long kilomètres à pieds suite à l’absence des transports causée par la grève des chauffeurs.

Michel dries