Il me semble important de rappeler ici que notre patrie dispose d’un droit clair et légitime à défendre sa souveraineté. Si les FARDC engagent des opérations contre ces forces étrangères, ce ne sera pas une provocation, mais l’exercice d’un droit souverain reconnu par le droit international.
Cependant, il est crucial d’agir avec prudence. Kigali pourrait exploiter une réaction impulsive pour fragiliser l’accord de paix de Washington et provoquer une escalade mettant en danger nos populations civiles. Le statu quo actuel représente une occupation silencieuse qui menace la stabilité et l’intégrité territoriale de la RDC.
Je préconise une riposte militaire stratégique, proportionnée et juridiquement encadrée, soutenue par une coordination diplomatique solide. Nos forces doivent demeurer disciplinées, formées et pleinement engagées pour protéger le peuple congolais. La vraie menace n’est pas la réaction armée, mais l’inaction qui laisserait notre souveraineté s’effriter.
Si les FARDC frappent, qu’elles le fassent avec précision, fermeté et responsabilité afin de préserver la paix et l’intégrité nationale. Le Congo est souverain, indivisible et inviolable.
