Tous les projecteurs du monde étaient fixés ce vendredi sur la ville de Kisangani, Chef-lieu de la province de la Tshopo où la République Démocratique du Congo a commémoré la deuxième édition de la journée du Génocide des Congolais pour des gains économiques (GENOCOST).

À l’issue de cette cérémonie commémorative marquée par la présence des membres du gouvernement, et du monde venu de partout pour assister à ce rendez-vous, la première ministre, Judith Suminwa Tuluka, qui a représenté le président de la République, Félix Tshisekedi en visite médicale en Belgique, a lancé un message d’espoir à la population en détresse et désespérée.

« Nous ne sommes pas des pleurnichards. Il s’agit d’un devoir de mémoire. Plus jamais seul. Nous n’abandonnerons pas. Nous continuerons à lutter pour la paix en République Démocratique du Congo afin que notre population puisse à jamais profiter de nos richesses et pour cela, tous ensemble, soyons solidaires ! Vive la RDC! », peut-on lire sur une affiche blanche du Chef du gouvernement congolais.

La première ministre a également rassuré les victimes que le Chef de l’État va assumer son engagement. « Le président de la République attend assumer son engagement pris personnellement devant les victimes. Il n’y aura donc aucune tolérance en cas de fraude ou de compromission des animateurs, des organismes qu’il vient de désigner dans la gestion des fonds destinés aux victimes. », a-t-elle rassuré.

La cheffe du gouvernement n’a pas oublié de rendre un vibrant hommage aux millions des congolais tués pendant la guerre de 6 jours et s’engage à plaider pour la création d’un tribunal international.

Cette journée a aussi été marquée par des témoignages poignants des compatriotes victimes de la barbarie de guerre injustement. Ces dernières ont bénéficié de l’accompagnement du fonds national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV).

Thierry Mulamba kalume