Le monde entier célèbre chaque 16 juin la journée internationale de l’enfant africain en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto en Afrique du Sud. Pour commémorer cette journée en RDC, la ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEL) a organisé un déjeuner de plaidoyer pour l’accès et le maintien des filles à l’école et de lutte contre les violences sexuelles en milieu scolaire. Cette organisation a été réalisée en collaboration avec le ministère du genre, famille et enfant avec l’appui de l’UNESCO, ce vendredi, à l’hôtel Sultani dans la commune de la Gombe.
Après le mot de bienvenue du président du conseil d’administration de LIZADEL, Gode Kayembe, madame Esther Kamuana, Secrétaire Générale au ministère du genre, famille et enfant a signalé que le gouvernement travaille très dur pour atteindre les objectifs signé, et l’impératif reste l’éducation et la lutte contre les violences sexuelles en milieu scolaire pour rompre les cycles de pauvreté, et améliorer l’environnement sociau économique afin de mieux se protéger contre les maladies, mais aussi pour éviter les mariages et les grosses précoces. Elle a également incité aux parents, aux ONG, et à d’autres organisations de lutter contre le travail des enfants et surtout de filles.
Le représentant de l’UNESCO a signalé que, l’une de grande priorité de leur mission en Afrique est de promouvoir l’équité et l’égalité des genres, mais également la lutte contre les violences basées sur le genre et la santé reproductive, et pour lutter cela, un programme logiciel dénommé, “hello ado” a été mis en application pour mener cette campagne.
Après son intervention, le commissaire divisionnaire de l’unité de protection de lutte contre les violences basé sur les genre et enfant, district de lukunga, le colonel Joséphine Makiese a présenté les statistiques de cas traités sur le viol dans ce district depuis 2018 qui fait un total de plus de 300 cas.
À son tour, le Chef de cette unité de protection de lutte contre les violences de genre pour la ville de Kinshasa, le colonel Mimie Bikela a levé le ton pour dire aux parents de reprendre le contrôle dans la quasi-totalité de leurs enfants afin de lutter contre ces catastrophe qui fait beaucoup de morts moralement. Y égard à certaines difficultés que cette unité fait face, le colonel Mimie a profité de l’occasion pour demander à l’État congoalais de mètre le moyens conséquent à leur disposition.
Prenant la parole à la dernière position, le président du conseil d’administration de la lizadel a souligné plusieurs points dans son plaidoyer en faveur de la jeune fille entre autres : le renforcement de mesures pour mettre fin aux mariages forcés et precauses de filles qui est comme l’une de barrière à leur scolarité; appuiyer la discrimination positive en favorisant le maintien des filles à l’école à l’heure de renvoie pour non payement de frais scolaires ; redynamiser la capacité des enseignants à l’école à leur dotant de connaissance pour la formation des élèves à matière d’éducation familiale ; impliquer les services de sécurité des enfants pendant les heures de cours; voter de lois qui sanctionnent l’absence de l’intégrité physique de jeunes filles, et aux leaders communautaires, il les a invité d’être de satinelles et ambassadeur de la scolarité de toutes les filles.
La ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEL) est une ONG des droits de l’homme qui opère en République démocratique du Congo depuis 1994, et qui a pour mission la protection de droits de femmes et d’enfants, des victimes de violences sexuelles basées sur le genre et de personnes vulnérables.
Joël Ekutshu