Dans sa lettre de démission adressée au président de la République Félix Tshisekedi ce mardi, le ministre démissionnaire, Constant Mutamba a dénoncé la réussite d’un complot politique qui visait sa déstabilisation à la tête du ministère de la justice. Le désormais ancien garde des sceaux a également préconisé ses réformes initiées en qualité du ministre d’État dans cet appareil traité auparavant « malade ».

« Après avoir échappé à plusieurs tentatives d’empoisonnement et d’élimination physique, les réseaux mafieux, y compris ceux infiltrés au service de nos ennemis, ont réussi à m’humilier en raison de mon engagement. Ma loyauté envers votre autorité est indéfectible, et c’est ce dont je suis aujourd’hui victime. Je n’ai jamais compromis mes valeurs et je ne le ferai pas. Je n’ai pris aucun dollars de l’État. », a décrié l’ex ministre de la justice congolaise, Constant Mutamba dans sa lettre de démission.

Ce jeune ambitieux, a vanté également ses réformes au sein de l’appareil judiciaire tout au long de son un an en exercice, notamment ; les actions de la sécurisation des investisseurs et la stabilisation du climat des affaires parallèlement les actions judiciaires dissuasives ont été entreprises, aussi la mise en œuvre des résolutions des états généraux de la justice congolaise…

La démission de Constant Mutamba intervient après les soupçons du détournement de fonds de l’État destiné à la construction d’une maison d’arrêt à Kisangani, la capitale provinciale de la Tshopo, au nord-est de la République démocratique du Congo. Déjà livré constitutionnellement par l’Assemblée nationale, Mutamba est disposé aux poursuites après son règne de bras de fer permanent avec la magistrature.

David Ekutshu