You are currently viewing Kinshasa : l’hôtel de ville intensifie sa mesure portant l’interdiction de circulation des taxis-motos dans la Gombe  ‎

Kinshasa : l’hôtel de ville intensifie sa mesure portant l’interdiction de circulation des taxis-motos dans la Gombe ‎

  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:ACTUALITÉ / SOCIETE

La mesure est désormais officielle. Après plusieurs semaines d’attente, l’Hôtel de Ville de Kinshasa vient de donner un cadre légal à l’interdiction de circulation des taxis-motos dans la commune de la Gombe. Cette décision, initiée il y a près de deux mois par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, entre dans sa phase d’application effective.

 


‎Dans un communiqué rendu public ce mercredi 29 Octobre 2025, le ministre provincial des Transports, Jésus-Noël Sheke, a averti tous les motocyclistes, qui vont s’entêter que leurs motos seront confisquées pour du bon. Il a rappelé que cette restriction vise avant tout à préserver l’ordre public et à renforcer la sécurité routière dans le centre administratif et économique de la capitale.

‎« Le ministère provincial du plan, budget, emploi, fonction publique, tourisme, transport et mobilité urbaine rappelle et réitère l’interdiction formelle d’accès des motocyclistes (WEWA) à la commune de la Gombe, pour des raisons d’ordre public et de sécurité routière », a précisé le communiqué.

Toutefois, le document apporte une nuance importante : seules les motos utilisées pour des services de livraison ou des activités professionnelles dûment identifiées pourront circuler dans la commune. Ces opérateurs devront obtenir une autorisation préalable auprès du ministère provincial et arborer des insignes officiels attestant de leur légitimité.

‎Le ministre Sheke appelle, par ailleurs, les syndicats, associations et responsables des structures de transport à veiller à l’application stricte de cette mesure, afin de garantir une mobilité plus fluide et plus sûre à Kinshasa.

‎Cette formalisation s’inscrit dans la continuité des instructions présidentielles émises lors du Conseil des ministres du mois de septembre. Le Chef de l’État avait alors insisté sur plusieurs points, le port obligatoire du casque pour les conducteurs et passagers, l’identification de toutes les motos pour en assurer la traçabilité, et la limitation de leur champ d’action aux zones périphériques.

‎Avec cette mesure, les autorités provinciales espèrent remettre de l’ordre dans la circulation et réduire les risques d’accidents et d’actes d’insécurité souvent associés aux taxis-motos dans le centre-ville.


‎Isaac Elanga