Ce 28 Mai 2025, au Stade municipal de Wroclaw, le Real Betis pensait pouvoir écrire une page historique de son histoire. Mais les Andalous ont vu leur rêve européen s’évanouir sous les assauts d’un Chelsea impitoyable. Battus 4-1, les Sévillans quittent la Ligue Europa Conférence avec un goût amer, après avoir pourtant mené au score pendant plus d’une mi-temps.
Un départ idéal… une chute brutale
Le scénario avait pourtant tout d’un conte de fées pour le Betis. Dès la 9e minute, Ez Abde ouvrait le score après un joli mouvement collectif initié par Isco. Le club espagnol prenait alors l’avantage, maîtrisant son sujet face à un Chelsea encore en rodage.
Titulaire à la pointe de l’attaque, Cédric Bakambu s’est montré disponible, multipliant les appels et les duels, bien qu’il n’ait pas trouvé la faille. L’international congolais vivait sa première finale européenne avec ambition, mais il n’imaginait sûrement pas l’issue dramatique qui allait suivre.
Au retour des vestiaires, Chelsea a enclenché la vitesse supérieure. En l’espace de cinq minutes, Enzo Fernández et Nicolas Jackson inversaient la tendance grâce à deux services lumineux de Cole Palmer. Puis Sancho et Caicedo venaient assommer les Espagnols. Bakambu, remplacé à la 72e minute, a assisté impuissant depuis le banc à la déroute de ses coéquipiers.
Bakambu, moteur du Betis tout au long de la campagne
Malgré cette lourde défaite, la campagne européenne du Real Betis restera marquée par les performances de Cédric Bakambu. Avec 7 buts inscrits en Ligue Europa Conférence, il figure parmi les meilleurs buteurs de la compétition. L’ancien attaquant de Villarreal et de Marseille a notamment brillé en huitièmes de finale avec un doublé décisif face à Vitoria Guimarães.
Ce parcours met en lumière le rôle central de Bakambu dans la dynamique offensive du Betis cette saison. À 34 ans, il prouve qu’il est toujours capable d’évoluer au plus haut niveau et de peser dans les grandes compétitions.
Une désillusion porteuse d’avenir ?
Cette première finale européenne du Real Betis se termine par une déception cuisante, mais elle offre aussi une base solide pour bâtir l’avenir. Le club andalou a démontré sa capacité à exister sur la scène continentale, et nul doute que cette expérience servira à renforcer son ambition pour les saisons à venir.
Pour Cédric Bakambu, cette finale perdue n’efface pas son impact tout au long du tournoi. Elle symbolise aussi le retour au premier plan d’un attaquant expérimenté, précieux tant pour son club que pour la RDC.