Plusieurs corps de personnes tuées le mercredi 30 août lors de la marche interdite de la secte Wazalendo à Goma au Nord-Kivu ont été chargés dans un véhicule des FARDC par la Brigade Spéciale.
Au lendemain de ces événements, plusieurs langues locales se délient pour condamner ce carnage perpétrés par les FARDC qui seraient impliqués dans la répression sanglante des manifestants à Goma à la base de ces morts.
Officiellement, le gouverneur du Nord-Kivu Ndima a fait état de 7 morts dont un policier et 158 manifestants interpellés. Mais des sources indépendantes font allusion, quant à eux, à plus de 50 personnes qui auraient perdu la vie pendant les manifestations contre la Monusco et la force régionale de l’EAC.
Mais aussi, certains habitants de la commune de Ndosho se plaignent du fait qu’ils sont victimes de l’incendie du temple de la secte Wazalendo.
Expert Kiaya