L’opposant congolais Moïse Katumbi n’est pas resté indifférent au récent massacre perpétré par les terroristes des ADF dans une église catholique, située à Komando dans le territoire d’Irumu en Ituri, qui a fait plus de 49 morts et plusieurs blessés graves. L’ancien candidat à la présidentielle de 2023 a dénoncé l’anarchie du pouvoir en place, qui, selon lui, a montré ses limites.
À travers une déclaration publiée ce lundi 28 Juillet sur son compte X, l’opposant congolais, consterné par ce carnage, a exprimé sa compassion envers les familles des victimes et a déclaré que ces massacres révèlent, une fois de plus, l’absence totale du pouvoir en place dans l’espace sous son contrôle.
« Déjà une quarantaine de morts officiellement dénombrés et de très nombreux blessés dans une attaque d’une barbarie inqualifiable ! Nous nous inclinons avec une profonde douleur devant la mémoire de nos compatriotes lâchement assassinés à Komanda alors qu’ils étaient dans une séance de prière. Nous présentons nos condoléances aux familles éplorées, à l’église et aux communautés frappées par cette barbarie. Ces massacres révèlent, une fois de plus, l’absence totale du pouvoir de Kinshasa dans l’espace sous son contrôle, notamment dans la partie orientale de la République. », a-t-il déclaré.
Malgré l’état de siège particulièrement en Ituri, Moïse Katumbi a indiqué que les ADF et autres groupes armés continuent à y semer la désolation et la mort sans aucune contre-offensive de taille des autorités de Kinshasa, qui d’après lui, « sont uniquement préoccupé par leur maintien au pouvoir pour des fins illicites et égoïstes. »
Dans cette même ordre d’idées, l’opposant congolais a accusé le régime Tshisekedi de montrer ses limites en abandonnant la population à son triste sort et la contraignant presque à se prendre en charge pour mettre fin aux exactions.
« Le sang a trop coulé dans l’indifférence totale du régime de Kinshasa. Cet état de chose n’a-t-il pas été déploré par les autorités provinciales de l’Ituri il y a peu ? Il est temps de mettre fin aux atrocités et de rétablir l’autorité de l’Etat dans cette partie de la République. Malheureusement, le régime actuel a montré ses limites et ne peut y arriver, abandonnant la population à son triste sort et la contraignant presque à se prendre en charge pour mettre fin aux exactions et tueries barbares. », a dénoncé Moïse Katumbi.
Après cette attaque meurtrière des ADF, qui a causé la mort de plus de 40 personnes dans une église catholique à Komanda, dans la région d’Irumu, la population, qui se sent abandonnée par les autorités, a trouvé des moyens pour organiser des processions funèbres à moto.
