Les camps de déplacés aux abords de Goma, déjà marqués par une précarité extrême, font face à une crise sanitaire préoccupante. Une invasion massive d’un insecte nommé “Econda” menace désormais la santé des résidents, aggravant une situation déjà critique.
Des lésions cutanées douloureuses dans plusieurs camps
L’insecte Econda, récemment apparu dans plusieurs camps de déplacés tels que Rego, Lushagala, Nzulo, Bulengo et Mugunga, cause des lésions cutanées douloureuses. Byamungu Senzoga, un habitant du camp de Rego, exprime son désarroi :
« L’invasion de cet insecte empire notre quotidien déjà difficile. Nous avons besoin d’une intervention immédiate des autorités pour pulvériser des insecticides et limiter sa propagation. »
Son appel à l’aide, relayé par le média Tshopoinfos.com, illustre la détresse des déplacés. Déjà éprouvés par des conditions de vie difficiles, ils se retrouvent impuissants face à cette nouvelle menace sanitaire.
Des conditions de vie déjà précaires
Avant même l’apparition de l’insecte Econda, les conditions de vie dans ces camps étaient extrêmement dégradées. À Mugunga, par exemple, les déplacés peinent à accéder à l’eau potable et aux soins de santé. Cette situation rend les résidents des camps particulièrement vulnérables à diverses infections, notamment celles causées par l’insecte Econda. Le manque d’eau, associé à des conditions d’hygiène déplorables, favorise la prolifération de maladies, mettant davantage en danger la santé des habitants.
Un appel urgent à l’action
Face à cette crise, il est urgent que des mesures soient prises pour endiguer la propagation de l’insecte Econda. Les organisations humanitaires et les autorités locales sont appelées à intervenir en urgence pour fournir des insecticides et améliorer les conditions sanitaires dans les camps.
Les experts recommandent également de renforcer l’assistance médicale pour traiter les personnes affectées et de lancer des campagnes de sensibilisation sur les bonnes pratiques d’hygiène, afin de limiter l’impact de ce fléau. Sans une intervention rapide, ces zones déjà fragilisées risquent de faire face à une catastrophe sanitaire majeure.
Gracieux Bazege depuis Goma