La ville de Beni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu, est à nouveau le théâtre d’une vague d’insécurité croissante. La société civile locale tire la sonnette d’alarme face à la multiplication des vols à main armée, des assassinats et des enlèvements qui plongent les habitants dans un climat de terreur.
Selon Junior Mumbere Mbalukulirahi, président de la société civile de Beni, les incidents se sont multipliés ces derniers jours. Entre le 29 et le 30 mars 2025, plusieurs quartiers ont été la cible de bandes armées :
– Dans le quartier Mambango, des individus ont cambriolé des habitations, emportant matelas, chaussures et argent.
– Au domicile du directeur de la radio RTGB, des hommes armés, certains en tenue militaire, ont volé une moto, de l’argent et un ordinateur.
« Ces actes plongent la population dans l’incertitude quant à son quotidien », déplore Junior Mumbere Mbalukulirahi.
Face à cette situation alarmante, la société civile de Beni exhorte les autorités à prendre des mesures urgentes pour renforcer la sécurité et protéger les populations. Elle appelle également les habitants à collaborer avec les forces de l’ordre et à ne pas céder aux manœuvres des ennemis de la paix.
La recrudescence de l’insécurité à Beni intervient dans un contexte régional déjà marqué par la présence de groupes armés et les conflits récurrents. Cette nouvelle vague de violence accentue la vulnérabilité des populations civiles et met à rude épreuve la stabilité de la région.
