Le patron du territorial, Peter Kazadi, a expliqué l’intervention de l’armée dans la répression contre la marche interdite de la secte mystico-religieuse Wazalendo le mercredi 30 août à Goma, au Nord-Kivu, qui a causé la mort de plusieurs personnes, voire une cinquantaine.
En effet, lors du briefing du mercredi 30 août avec le porte-parole du gouvernement, le vice-Premier ministre de l’Intérieur a fait savoir qu’une marche de dissuasion de l’armée était prévue le même jour que la marche interdite de Wazalendo.
Peter Kazadi a expliqué qu’un rapport de la DGM (Direction Générale de Migration) et de l’agence nationale de renseignement faisait état de mouvements suspects à la frontière avec le Rwanda, aux environs de Kibumba.
Il a également ajouté que le commandant général de la Garde Républicaine avait été informé pour que son unité effectue une marche de dissuasion le jour de la manifestation, soit le 30 août.
Par ailleurs, dans les détails fournis à la presse, Peter Kazadi a fait comprendre que la garde républicaine est intervenue lorsqu’elle a appris qu’un policier était entre la vie et la mort après avoir été enlevé par les adeptes de Wazalendo.
Cependant, il a reconnu qu’un responsable de la garde républicaine avait engagé une vive discussion avec les manifestants pour leur demander de relâcher le policier en danger.
Gracieux Bazege, à Goma