Un incident tragique s’est produit à Goma, où plus de 200 personnes auraient été tuées et brûlées par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFC. Ce massacre s’est déroulé mardi 25 février à 22h, (heure locale) dans un établissement connu sous le nom de Nganda, situé à Don Bosco. Les victimes, y compris les gérants de l’établissement, auraient été accusées de vol, ce qui a conduit à cette intervention meurtrière.

Cette situation soulève des préoccupations majeures concernant la sécurité et les droits humains dans cette partie du pays, occupée par les rebelles, ainsi que le rôle des forces rwandaises et des groupes armés dans les conflits en cours en République Démocratique du Congo.

Les implications de tels actes de violence ne se limitent pas seulement aux victimes immédiates, mais affectent également la stabilité sociale et politique de la région, exacerbant les tensions entre les communautés locales et les forces extérieures. Ce développement s’inscrit dans un contexte plus large de violences récurrentes et de crises humanitaires qui touchent Goma et ses environs, où la lutte pour le pouvoir et les ressources continue de faire des ravages.

Jonathan LUKUSA